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EC2 : Connect4Change Education Ghana Alliance (C4C-EGA)

Soumis par edusoft_admin le jeu 01/09/2022 - 08:12

En quoi consiste l’initiative et où est-elle mise en place (par exemple dans quelle ville ou quel pays) ?

L'Alliance Connect4Change Education Ghana (C4C-EGA) a été développée pour améliorer la qualité de l’éducation au Ghana sous la forme d’une initiative collaborative d’organisations de la société civile, des services éducatifs du Ghana et d’autres acteurs. L’étude commandée par l'Alliance a recherché et inventorié les compétences en TIC et l’équipement dont disposent les écoles dans une sélection de régions du pays. Elle a aussi déterminé dans quelle mesure l’équipement disponible était utilisé pour garantir une qualité d’enseignement acceptable. Le programme a commencé dans cinq écoles en 2012 et a été élargi à cinq autres en 2014, avant d’être encore rééchelonné pour englober 13 écoles dans les régions de Tamale, Savelugu et Ho (IICD, 2015)

Comment l’initiative a-t-elle vu le jour ? Comment a-t-elle été mise en place ?

Cinq organisations néerlandaises d’aide au développement (Akvo, Cordaid, Edukans, Interkerkelijke Organisatie voor Ontwikkelingssamenwerking (ICCO) et International Institute for Communication and Development) ont créé ensemble le programme Connect4Change en 2011 afin de favoriser l’utilisation des TIC dans l’éducation. Les objectifs de l’initiative basée au Ghana étaient de renfoncer les capacités des enseignants, ce qui exigeait des ressources humaines, des formations aux TIC pour les enseignants et directeurs d’écoles, des camps de vacances pour former les filles aux TIC, la formation aux TIC des superviseurs et la distribution d’ordinateurs et de caméras vidéos aux écoles. Une centaine d’enseignants de 4 écoles sélectionnées ont été formés à l’utilisation des TIC.

Les cinq premières écoles du groupe central qui ont participé au programme et ont reçu le soutien de Savana Signatures sont les écoles de Darul Hardis, Yilonayili, Yong Dakpemyili, l’école catholique de Yoo Roman et l’école expérimentale de Pong-Tamale. Chacune d’entre elles a été équipée d’un laboratoire informatique avec 11 ordinateurs, une imprimante, une caméra, deux projecteurs, un ordinateur portable et un ordinateur de bureau utilisé par le directeur de l'école pour recueillir et gérer les données. Les participants ont également reçu une formation destinée à renforcer les capacités de base en TIC, pédagogie des TIC et maintenance élémentaire du matériel. Enfin, les écoles participantes ont bénéficié, avec le soutien des coordinateurs du programme, de plusieurs ateliers supplémentaires, de matériel, de logiciels éducatifs hors ligne, de mentorat pendant tout le programme et de possibilités de partage de connaissances (IICD, 2015).

Quelles sont les parties prenantes à la conception et/ou la mise en place de l’initiative ? Quels secteurs représentent-elles ?

Les parties prenantes comprennent plusieurs organisations ghanéennes et internationales, parmi lesquelles les cinq organisations néerlandaises d'aide au développement qui sont à l'origine du projet (Akvo, Cordaid, Edukans, Interkerkelijke Organisatie voor Ontwikkelingssamenwerking (ICCO) et International Institute for Communication and Development), les services éducatifs du Ghana et des organisations de la société civile. L’Alliance comprend Savana Signatures, Ibis au Ghana, le Centre de promotion des entreprises de production, les Projets pour les femmes et le développement, l’Unité presbytérienne d’éducation et le Réseau d'information ghanéen pour le partage des connaissances (IICD, 2015).

Quels sont les impacts de l’initiative pour faciliter l’apprentissage tout au long de la vie ? À qui profite-t-elle et de quelle manière ?

Des entretiens avec les enseignants et directeurs des cinq écoles soutenues par l’IICD et Edukans ont montré que l’introduction des TIC et la formation ont contribué à une amélioration de la gestion des écoles, accru la confiance des enseignants et augmenté les capacités. L’étude a mis à jour une amélioration des résultats d’apprentissage au cours du programme. Les enseignants ont rapporté que les élèves avaient des difficultés à suivre les cours avant la mise en place du programme en raison du sous-équipement des écoles et du manque d’accès direct aux TIC. En effet et bien qu’elles soient une matière obligatoire au programme, de nombreuses écoles ne disposaient pas des équipements TIC correspondants, de sorte que les enseignants n’avaient d’autre choix que d’enseigner en théorie à l’aide de textes et d’affiches. L’accès aux TIC a également été une nouvelle source de motivation des apprenants qui les a incités à poursuivre leur formation. Les inscriptions et l’assiduité ont crû en raison des équipements TIC. La présence de ces derniers et les opportunités élargies qui en découlent ont attiré l’attention des parents sur les écoles qui ont participé au programme.

Les formations dans le cadre du programme ont renforcé la confiance en eux des enseignants. L’emploi des TIC pour enregistrer les présents et les notes a permis de réduire le temps passé à remplir des papiers, de sorte que les enseignants ont pu consacrer plus de temps à la conception et la mise en œuvre des activités pédagogiques. Les résultats positifs obtenus devraient croître encore avec leur participation active à des formations supplémentaires. En effet, pour accroître la confiance et la compétence des enseignants et pour introduire des changements dans l'enseignement pratique des TIC et d’autres matières, il est essentiel d’offrir plus de formations à long terme aux enseignants, de garantir une assistance technique plus approfondie et de distribuer des ressources supplémentaires, notamment des projecteurs, ainsi que, c’est le plus important, de disposer d’une connexion Internet stable (IICD, 2015).

 

Références

IICD (International Institute for Communication and Development). 2015. Impact case study: Savana Signatures. s.l., Edukans.

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