Asie et Pacifique

L’Institut pour l’apprentissage des adultes (IAL) est un institut autonome au sein de l’université de sciences sociales de Singapour. Il a pour mandat d’être le centre national d’excellence de l’apprentissage, la pratique et la recherche dans le secteur de la formation et apprentissage des adultes (TAE) et un soutien continu au mouvement national SkillsFuture.

L’initiative d’accepter tous les enfants afghans dans les écoles sans exiger qu’ils fournissent de papiers et indépendamment de leur statut légal a été introduite en Iran en 2016. Selon un décret de 2015, tous les enfants afghans ont le droit au même titre que les ressortissants iraniens de suivre les cours de niveau scolaire pour bénéficier d’une éducation primaire et secondaire (NRC, 2017).

La Thaïlande se situant au second rang des pays dont la croissance de la population âgée est la plus rapide, la municipalité de Cheongdoi a décidé de prendre les mesures nécessaires pour prendre soin de cette population et lui fournir des opportunités de développement. Le délai pour réagir à l’évolution démographique est très court, tous les secteurs doivent être restructurés sur le plan économique et social et accroître leur collaboration pour répondre aux besoins d’une société vieillissante (Punyakaew et al., 2019).

Shanghai a été la première ville chinoise à adopter le concept de ville apprenante : elle a commencé à promouvoir le développement tout au long de la vie de tous ses habitants en 1999. Pour la politique et l’administration, cela exigeait d'élaborer des mécanismes d'encadrement, de réformer le système juridique de la ville et de publier des documents d’orientation. Sur le terrain, Shanghai a commencé à proposer une offre d’apprentissage très diversifiée à ses habitants, notamment des méthodes différentes d’enseignement présentiel, un apprentissage numérique, des groupes d’apprentissage et des voyages d’études, tous conçus pour encourager la participation à l’apprentissage tout au long de la vie.

En 2005, la ville japonaise d’Okayama a mis en place une Commission de promotion de l’EDD composée de plusieurs parties prenantes afin de développer un plan pour mettre l’apprentissage formel et informel au service de la durabilité et de la conscience environnementale. En 2015, un nouveau plan a été développé qui identifie huit domaines d’action prioritaires, étayé ensuite par l’initiative de 2016 qui renforce l'intention de faire d'Okayama une ville apprenante. Les objectifs du plan comprennent le soutien à ceux dont la vision pour le futur correspond aux principes de l’éducation au développement durable (EDD) afin qu’ils puissent participer au développement de la ville, l'encouragement de la culture traditionnelle et le développement des échanges interculturels, la protection de l'environnement et le renforcement de l'économie (UIL, 2017).